Le Cartulaire des Mesqui des Jouanets
Un
dossier dans une armoire, contenu dans une enveloppe kraft anonyme : à Pâques
2002, ouvrant par curiosité cette armoire et ouvrant l'enveloppe, j'y découvris
un recueil à la reliure de carton, plein de manuscrits des XVIIIe et
XIXe siècles concernant la famille Mesqui des Jouanets, à
Blanquefort. Ce recueil factice attira mon intérêt pour les vieux papiers, et la
paléographie : sa découverte fut le cœur de la recherche qui a conduit à ce
site.
D'après l'étiquette qui y est apposée, le recueil fut constitué en 1914-1915 ; sans aucun doute, l'écriture de l'étiquette est de Jean "Éloi" Mesqui, mon grand-père. Je ne sais trop comment il y parvint, car il était en guerre ; je présume qu'il commença de le constituer juste avant la première guerre Mondiale, et qu'il le termina lors d'une de ses rares permissions. Éloi (1864-1833), l'aîné des garçons de la famille d'Élie Mesqui, propriétaire des Jouanets, fut passionné de l'histoire de la famille : manifestement, il recueillit tous les documents qui devaient traîner dans les armoires et les greniers après la mort de son père en 1902. On trouve, sur le cahier d'écolier qui servit de livre de comptes à son père, une étiquette de son écriture apposée en 1908, signe qu'il collectait déjà les documents à cette époque.
Éloi venait assez régulièrement dans le Lot-et-Garonne, malgré la distance ; il y passa à Pâques 1894, avec sa jeune épouse et leur aînée Thérèse ; en 1899, en permission avec sa femme et ses deux filles ; en 1902, seul, pour le décès de son père ; en 1904, pour le mariage de son frère Albert avec sa femme et ses filles. Il y passa à l'été 1908 avec sa fille Renée ; en 1911, il y vint avec ses trois enfants ; en 1912, avec son aînée Thérèse, "pour la tournée familiale habituelle" ; en septembre 1913, avec sa fille Renée (renseignements pris dans la chronique famililale écrite par son épouse, Mes chers Trois).
Dès son retour de la Grande guerre, en 1919, il travailla à la généalogie familiale, rédigeant le premier arbre généalogique, manifestement en se servant du recueil factice qu'il avait constitué ; ce travail est daté du 25 juillet 1919, alors qu'il revenait d'une permission de vingt jours qu'il avait passée en Alsace, puis à Paris où il assista au défilé du 14 juillet (Mes chers Trois, II, p.59).
Il nourrissait le dossier de temps à autre ; ainsi, du 15 au 26 juin 1923, lors d'un séjour dans le Lot-et-Garonne, il recueillit des dates de naissances ou de décès. Il rassembla ainsi quelques pièces supplémentaires, copies ou plutôt extraits de lettres. En définitive, le 15 juin 1929, il mit la dernière main à la :
"Généalogie de la Famille MESQUI des JOINNETS, commune de BLANQUEFORT, canton de FUMEL, arrondissement de VILLENEUVE-SUR-LOT, Lot-et-Garonne. D'après les archives de la famille, qui existent encore, il est possible que les derniers ascendants connus, vivaient, vers 1700, aux JOINNETS.
L'avoir de la famille MESQUI fût accrue le 29 septembre 1788, par l'acquisition d'une propriété, sise aux Joinnets, à Messire, Jean, Eugène de TREVAY, sieur de CHARMAIL, cadet, habitant à LA SAUVETAT de BLANQUEFORT, Lot-et-Garonne".
Il s'agit en fait d'un petit dossier, tapé à la machine à l'encre rouge, dournissant la descendance des premiers Mesqui enregistrés, complétée par toutes les notes prises par Éloi depuis 1919.
Il m'a paru important de transcrire entièrement les documents rassemblés par Éloi, dans le document que j'intitule Cartulaire et dans son Annexe 1 (documents libres non rassemblés dans le recueil). Ils sont nécessairement partiels, puisqu'ils ne couvrent qu'une époque, et surtout une branche familiale. Mais ils sont d'un intérêt historique considérable.
J'ajoute, par ailleurs, de façon progressive à ce cartulaire des pièces d'archives qui me paraissent intéressantes, concernant la famille (Annexe 2).
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(mis à jour : 24/02/2009)