[1] Jean-Antoine Mesqui, La famille Mesqui des Jouanets d’après les papiers de Jean Éloi Mesqui (1864-1933), Rueil, 17/06/2002, cartulaire, pièce n°100. Le livre-terrier cite en particulier Gabrielle Leygue, décédée en 1705 d'après les registres paroissiaux. Un contrôle minutieux permettrait sans doute de préciser ; mais dans la mesure où les registres paroissiaux conservés ne sont pas antérieurs à 1700 pour la paroisse de Saint-Chaliès, il est difficile d'être plus précis. Il est probable que ce livre-terrier fut récupéré par Étienne Marmié, qui fut en position de le faire en raison de sa charge de collecteur de la taille à Blanquefort.

[2] On peut donc imaginer que Pierre épousa la veuve de son frère dès le décès de ce dernier. L'acte notarié du mois de juin aurait été une régularisation. Mais on peut également penser à une autre hypothèse : Pierre aurait pu épouser une Jeanne Vidal soeur de la Jeanne épouse et veuve de son frère. Ceci expliquerait la jeunesse de l'épouse - on n'imagine guère qu'Antoine ait épousé une fille de quatorze ans.

[3] J'ai cependant un doute sur l'identification entre les deux Gabrielle. En effet, la Gabrielle du  livre-terrier était sans conteste la mieux dotée en terres ; or la famille Bidou ne paraît pas avoir été, et de loin, l'égale de la famille Pierre Leygue, et je n'ai pas identifié de fils Peychaudral aux Jouanets qui aurait hérité des terres de sa mère.

[4] J'ai relevé, dans les registres paroissiaux, le décès le 24 mai 1767 d'un Jean Héliot, tisserand veuf, âgé de soixante ans environ. Il ne peut s'agir que de Jean Bidou.

[5] Cartulaire, pièce n°28 et 31 et 39.

[6] Cartulaire, pièce n°37.

[7] Le dernier acte relatif aux Berbizié est le décès de Marie Berbizié, la seconde des dix enfants Berbizié, enregistré le 30 juillet 1782 alors qu’elle était âgée de 18 ans, fille de Jean Berbizié, métayer. Aucun acte postérieur ne témoigne de la présence des Berbizié aux Jouanets.

[8] Cartulaire, pièces n°9, 10, 11, 19. La pièce n°20 fait état d’une signification d’huissier de 1769 remise à Pierre Marmié, habitant des Jouanets. Il est probable que le copiste a commis une erreur ; c’est certainement à Pierre Mesqui, gendre d’Étienne Marmié, que cette signification fut remise, prouvant que l’affaire n’était pas close, trente cinq ans après…

[9] Cartulaire, n°41. Cette pièce fournit l’inventaire détaillé de la famille Serre.

[10] La saisie concernait : deux chaudrons de cuivre rouge à queue de fer ; deux bassines de cuivre à queue de fer ; deux poëlons à queue de fer ; une bassinoire de cuivre rouge à queue de fer ; une paires de gros liens de fonte de 80 livre ; dix huit assiettes et trois plats d'étain : douze coutils ; trois sacs de grain de gros millet ; un lit nuptial avec couette, coussin de plume, rideaux couverture et toile rouge servant de contrepointe. Voir Cartulaire, pièce n°44.

[11] Cartulaire, pièces n°47 et 55.

[12] Cartulaire, pièce n°61.

[13] Cartulaire, pièce n°64.

[14] Cartulaire, pièce n°54, 56.

[15] Cartulaire, Annexe, pièce 6.

[16] Cartulaire, pièces 77, 79,80,81.

[17] Cartulaire, pièces 68-99.

[18] Cartulaire, pièce 107.

[19] Cartulaire, pièce 109.

[20] Cartulaire, pièce 106, 109, 118, 124.

[21] Cartulaire, pièces 128 et 129.

[22] Ce rameau de la famille m'est pour l'instant inconnu. Les possibilités sont nombreuses, et seule la consultation des registres d'état civil de la commune de Lacapelle-Biron permettront de résoudre cette question. Une bonne possibilité serait Pierre V des Jouanets, petit-fils du second lit d'Etienne I né en 1839, qui disparaît après 1866 des Jouanets. En tout cas, cette famille de Balprionde ne semble pas avoir prospéré sous le nom de Mesqui.